PRÉ-COMMANDE : L'Origine de la famille, de la propriété privée et de l'État

Pré-commandez-le dès maintenant! Les premières copies arriveront lors de la Foire du livre révolutionnaire (Montréal, dimanche 5 octobre, 12h à 18h, Bâtiment 7 (Au grand atelier), 1900 Rue Le Ber, détails ici: https://www.facebook.com/events/1280168190257018). La version numérique sera dévoilée plus tard.

Cette édition revue et augmentée inclut cinq textes supplémentaires visant à guider le lecteur dans l’exploration des analyses développées par Engels : une introduction de Vincent R. Beaudoin, un article de Fred Weston intitulé La chute de la femme : propriété, oppression et famille, un article de Josh Holroyd et Laurie O’Connel sur Les origines de la société de classes, le classique d’Engels Le rôle du travail dans la transformation du singe en homme, ainsi qu’un extrait du livre Reason in Revolt consacré aux origines de l’espèce humaine.

Publié pour la première fois en 1884, L'Origine de la famille, de la propriété privée et de l’État est l'un des ouvrages les plus importants de la théorie marxiste. Friedrich Engels se base sur les recherches de l'anthropologue Lewis Henry Morgan et sur sa découverte révolutionnaire que la structure familiale est passée par de multiples étapes au cours de l'histoire. Il montre que l’avènement de la propriété privée a inexorablement conduit à la division de la société en classes, à l’émergence de l’État, à la naissance de la famille monogame, mais aussi à l’asservissement des femmes.

En nous plongeant dans l’enfance de l’humanité, nous découvrons que la vaste majorité de l’existence de notre espèce, s’étalant sur environ trois cent mille ans, s’est déroulée sans domination de classes et sans exploitation. À côté de cette longue période où la collaboration et le partage étaient la norme, les six derniers millénaires de société de classes ne sont qu’un clin d’œil dans l’histoire humaine. 

Par le fait même, l’idée selon laquelle la nature humaine serait profondément égoïste, et que l’oppression et l’exploitation seraient inévitables dans toute société, se trouve démentie. Si ces maux ne sont pas inéluctables, l’humanité n'est donc pas condamnée à demeurer sous le joug du capitalisme.